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Le 9 et Demi
8 septembre 2009

Attention: Écureuils affamés....

Ok ce n'est pas encore l'automne, encore moins l'hiver mais cette mise en garde annuelle gracieuseté de notre GregDo pourra je l'espère éviter des accidents fâcheux....

01 février 2007

mort, déchiqueté...

... par une bande d'écureuils furieux et affamés.
Tel aurait été ma nécro dans the Gazette de demain si je n'avais pris mes jambes à mon cou pour échapper à l'attaque massive des écureuils du parc la Fontaine cet après-midi (voir photos).

"l'amour rend aveugle, le tourisme rend con".

Je me balladais tranquillement parc la Fontaine. Ses arbres nus, sa patinoire immense à la forme sinueuse sur laquelle quelques courageuses personnes glissaient en mode ballade (de bout en bout, cet flaque gelée doit faire 200 mètres!).

Parc_la_fontaine_patinoireJ'aperçois trois petits rongeurs intrépides en train de grignoter quelques glands (non, je suis bien à Montréal, je n'étais pas au bois de Boulogne! (finesse)). Je m'en approche, amusé. Ils se méfient. je ramasse les restes d'un fruit et le tend dans leur direction... O joie, Tic (ou Tac, dur de les différenciés) s'approche et vient me chipper le diner dans la main!!!!

HPIM0772Excellent! Poussé par je ne sais quel enthousiasme suicidaire, je sors de ma poche une barre de kitkat (j'étais prêt à partager mon gouter!). Et là, tout s'est passé très vite. A peine avais-je déballé la délicieuse barre chocolatée qu'un rongeur grimpait le long de ma jambe (le fou!) pour me la subtiliser! J'entame alors une sorte de danse hystérique (ressemblant à celle dite du "phobique de l'abeille attaqué par l'une d'elle" (soeurette si tu m'entends!)) ayant pour but de faire lacher prise à cet insolent. Il tombe pile dans mon sac, en ressort fou furieux toutes griffes dehors prêt à me sauter au visage. Je l'éloigne grace à un cri surpuissant, attrappe mon sac, me retourne pour m'assurer que le monstre à la queue panachée a bien compris le message, et là, stupeur (puis tremblement): une dizaine de ces monstres, renforcés d'une quinzaine de pigeons se précipitaient dans ma direction en rang serré... oups! Que faire?

DSC_9528_montreal_ecureuil

Saisir prestamment une branche et improviser un numéro de dressage inédit? grimper à un arbre? stupide, ils pourraient m'y suivre! La fuite... la capitulation immédiate... le sprint était mon unique chance d'en réchapper... cours abrutis, cours!! Je me lancais alors dans une humiliante carapate, poursuivis par cette horde en furie, tous becs, ailes, griffes, incisives, globes occulaires dehors!! Dès qu'ils se rapprochaient dangereusement (à noter: je cours moins vite qu'un écureuil!), je jettais un bout de kitkat sur lequel leur première ligne se précipitait, sur laquelle leur deuxième ligne fondait la bave aux lèvres, sur laquelle se jettaient les pigeons poussés par je ne sais quelle pulsion guerrière... Un seul, l'albinos (oui, tout blanc qu'il était celui là, comprend ma stratégie et me poursuit sans cesse, bien décidé à empocher le gros lot. J'appelle à l'aide une promeneuse, interloquée mais néanmoins morte de rire, qui me prodigua sans doute un précieux conseil que ce superbe accent du coin m'empecha de comprendre. La psychologie du rongeur étant, dieu merci, simple à envisager, je fonça en direction d'un boulevard à fort traffic et, la peur surmontant la faim, ils mirent un terme à cette chasse ridicule. Maudits écureuils!!!

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